Le harcèlement subi par Lucas a “pu participer au passage à l’acte suicidaire” du jeune homme.
On “lui reproche des faits de harcèlement, il conteste tout à fait fermement avoir dit ou commis quelque harcèlement que ce soit à l’encontre de Lucas”, rappelle Béatrice Founès.
“Il faut laisser les policiers et la justice travailler le plus sereinement possible”
L’avocate explique qu’un “juge a été saisi, le juge des enfants, pour apprécier la situation et notamment regarder si des faits de harcèlement peuvent être reprochés”. Mais elle souligne également qu’il peut “y avoir une décision non-lieu, de relaxe” pour son client et que “comme ses camarades il bénéficie de la présomption d’innocence”.
“Le suicide d’un jeune c’est dramatique, c’est complexe, ça peut être multifactoriel, il y a peut-être d’autres éléments. Il faut laisser les policiers et la justice travailler le plus sereinement possible”, déclare-t-elle.
D’après le procureur, “les faits se sont déroulés du mois de septembre 2022 au début du mois de janvier 2023”, et l’enquête a “établi que le harcèlement avait pu participer au passage à l’acte suicidaire du jeune Lucas”.