C’est une affaire qui secoue le monde du handball depuis le début du mondial. Il y a deux semaines, un média danois révélait l’existence d’un rapport portant sur 26 rencontres, entre septembre 2016 et novembre 2017, soupçonnés d’avoir été truqués par des arbitres. 8 paires d’arbitres sont visées. Parmi elles, Gjorgji Nachevski et Slave Nikolov… les arbitres de la finale de la Coupe du monde, qui oppose les Bleus aux Danois ce dimanche soir. La police et la Fédération de Handball Européenne n’avaient pas trouvé de « raisons substantielles » pour sanctionner ces arbitres soupçonnés de matchs truqués. « Ils sont innocents » « Cette affaire est assez ancienne, mais j’ai toute confiance dans le fait qu’elle a fait l’objet d’une enquête approfondie de la part de la fédération européenne, de la police autrichienne et d’Europol. Ils n’ont trouvé aucun motif de sanction à l’encontre de ces arbitres. Par conséquent, ils sont innocents. S’il y avait eu des preuves de matchs truqués, il nous aurait fallu moins d’une seconde pour prendre une décision », a réagi le directeur des arbitres de la fédération international, Per Morten Sødal, interrogé par le média suédois Sport Bladet. Une affaire qui résonne également avec une enquête diffusée par France Télévisions ce dimanche soir. Le média français révèle que l’une des paires soupçonnée d’avoir truqué des matchs entre 2016 et 2017, est également mise en cause pour trois rencontres du Championnat d’Europe féminin en 2018. Lors de la rencontre Russie-Montenegro le 2 décembre 2018, le corps arbitral aurait effectué 14 erreurs manifestes d’arbitrage. Des erreurs qui coïncident avec une alerte de l’Autorité nationale du jeu, qui avait détecté des sommes importantes et inhabituelles misées par un parieur serbe sur ce match, et deux autres rencontres de la compétition. Au total, il avait parié 32 000 euros sur les trois matchs.