Mort de la jeune Sihem : le suspect dit l’avoir tuée “dans le cadre d’une dispute liée à leur relation amoureuse”

Le suspect du meurtre de Sihem, retrouvée jeudi 2 février au matin, une semaine après sa disparition dans le Gard, a indiqué « avoir tué la jeune fille dans le cadre d’une dispute liée à leur relation amoureuse », a précisé la procureure de la République de Nîmes, Cécile Gensac. Sur les indications du meurtrier présumé, les enquêteurs ont découvert vers 1 h du matin jeudi, « en bordure d’un chemin » sur un lieu isolé, le « corps d’une jeune fille qui correspond » à sa description. Mais les investigations scientifiques devront encore confirmer son identité, a insisté Cécile Gensac lors d’un point presse au tribunal de Nîmes.

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Jeudi matin, le corps retrouvé, qui porterait les traces d’une « mort violente », selon la même source proche de l’enquête, n’avait pas encore été officiellement identifié comme étant celui de Sihem. Sihem n’avait plus donné signe de vie depuis qu’elle avait quitté son domicile dans la soirée du 25 janvier. Ni les survols du secteur en hélicoptère, ni le recours à des chiens pisteurs, ni les perquisitions menées n’avaient permis de la retrouver.

« Obtenir des fonds »

Mercredi, la procureure de Nîmes avait annoncé l’ouverture d’une enquête pour « enlèvement » et « séquestration » suite à cette disparition. Selon le communiqué de la magistrate, la jeune fille « avait pour la dernière fois communiqué avec des amis aux alentours de minuit » le 25 janvier, alors qu’elle « s’apprêtait à sortir de son domicile, probablement pour rejoindre une personne de sa connaissance ».

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« Des éléments (pourraient) laisser penser à une disparition en lien avec des faits visant à obtenir des fonds », avait alors ajouté Cécile Gensac, précisant que l’enquête avait été ouverte pour « enlèvement, séquestration ou détention d’otage pour obtenir l’exécution d’un ordre ou d’une condition ». Dans le cadre des investigations, deux personnes, un homme et une femme, avaient été placées en garde à vue mardi. « L’homme est interrogé sur une participation à la disparition, tandis que la femme pourrait détenir des informations permettant de localiser la jeune fille (…). Elle est entendue du chef de non-assistance à personne en danger », avait précisé la procureure de Nîmes.

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