Un nouveau radar verbalisera les automobilistes qui ne font pas de covoiturage, voici comment

Testés à Lyon, ces radars nouvelle génération devraient contrôler un nouveau type d’infraction. Équipés d’une caméra thermique ils repéreront si un conducteur est seul ou non dans sa voiture. L’objectif : faire respecter les voies réservées au covoiturage.

Un nouveau type de radar verra bientôt le jour sur les routes françaises. Testé dans un premier temps dans la périphérie de Lyon, ce nouvel appareil sera équipé d’une caméra thermique. Son but ? Repérer tous les conducteurs qui conduiraient sans passagers dans leurs voitures sur les voies dédiées au covoiturage. Cette caméra est capable de repérer malgré les vitres teintées de certains véhicules, tous les adultes à bord, qu’ils soient assis sur les sièges avant ou arrières. Néanmoins, les enfants échappent pour le moment à cette détection. En cas d’infraction, le radar photographie la plaque du véhicule concerné afin de le verbaliser.

Lire aussi : Voici les dix villes championnes du covoiturage en France

Pour le moment, cette expérimentation ne s’adresse qu’à Lyon et ses alentours. « Nous faisons partie des territoires choisis pour expérimenter ces radars jusqu’à la fin de l’année », expliquait au Figaro , Jean-Charles Kohlhaas, vice-président en charge des Déplacements au Grand Lyon. Et pour ce premier test, ce sont les portions d’autoroutes A6 et A7 situés entre Dardilly et Pierre-Bénite à l’ouest de Lyon qui serviront d’exemple. Reconnaissant que les radars ne sont pas efficaces à 100 %, il explique qu’ils seront homologués par l’État lorsque leur marge d’erreur sera inférieure à 4 %.

Des voies de covoiturage répandues en France

Avec cette mesure répressive, les autorités espèrent faire gagner en efficacité à ces voies dédiées au covoiturage, au bus et aux voitures Crit’Air 0 souvent situées sur la gauche des axes routiers. En France, plusieurs communes et villes en ont déjà installé et d’autres ont projet de suivre le même chemin. C’est le cas en Loire-Atlantique, où des voies dédiées au covoiturage devraient être mises en service dans la métropole de Nantes d’ici 2027 ou 2028.

À Lyon, si le dispositif existe depuis 2020 et est signalé par un panneau muni « d’un losange lumineux », détaille le magazine Siècle Digital , il inquiète Pierre Chasseray, délégué général de l’association 40 millions d’automobilistes. Au micro de la Matinale de CNews , le 1er février dernier, il expliquait : « On risque de se retrouver avec des automobilistes qui, de bonne foi, empruntent cette voie de circulation parce qu’ils ne connaissent pas le panneau ».

135 € d’amende

Pourtant, pour éviter l’amende de 135 € liée au non-respect de cette réglementation, des messages préventifs s’affichent sur les panneaux lumineux situés au-dessus des routes. « Jusqu’à présent, les automobilistes contrevenants écopaient d’un simple rappel au règlement, avec l’affichage du numéro de leur plaque d’immatriculation sur les panneaux autoroutiers », explique le magazine Capital . D’ici les prochains mois, les autorités routières seront moins clémentes. Si aucune date n’a encore été annoncée par la Métropole de Lyon, pour le lancement des radars thermiques, leur installation devrait survenir d’ici les prochains mois pour une mise en fonctionnement dans l’année.

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Previous post Kim Jong-un au plus mal ? Les rumeurs sur son état de santé s’affolent
Next post Météo semaine : intensification des gelées et neige au sud-est mardi