Ils sont réapparus ensemble, tout sourire, le 16 mai à New York. Pourtant, si l’on en croit le très sérieux Telegraph , l’ambiance ne serait pas vraiment au beau fixe entre le prince Harry et son épouse, l’Américaine Meghan Markle. Outre Manche, il se murmure que le couple prendrait peu à peu des chemins séparés. Depuis leur mariage en grande pompe à Windsor, il y a cinq ans, de l’eau aurait coulé sous les ponts. Il y a eu deux bébés (Archie et Lilibet), un «Megxit» et un déménagement en Californie, des conflits avec le clan Windsor, le décès d’Elizabeth II, la publication des mémoires d’Harry… Bref, le conte de fées se serait quelque peu terni. Et aujourd’hui, le destin de Meghan Markle ne serait plus forcément en phase avec celui de son mari, chuchote-t-on dans le quotidien britannique.
À 41 ans, l’ancienne héroïne de Suits aurait envie de tourner la page «duchesse de Sussex», bien décidée à reprendre en main sa vie, là où elle s’est arrêtée en 2017 lorsque sa relation avec l’enfant terrible de la Couronne britannique a été rendue public. Harry, quant à lui, aspire à plus de tranquillité et remue encore le passé, fragilisé par trente années au service de la monarchie.
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Harry face à la «Meghanaissance»
Depuis quelque temps, la renaissance de Meghan Markle est en cours. Certains parlent même d’une «Meghanaissance». L’actrice l’a laissé deviner lors de son grand retour en public, le 16 mai à Manhattan. Sous les flashs des photographes, elle est arrivée tout sourire dans une robe bustier dorée de la créatrice Johanna Ortiz. Et a semblé être parfaitement dans son élément. C’était sans compter l’issue de la soirée qui s’est soldée par une supposée course-poursuite avec des paparazzi, rappelant le tragique accident de Lady Diana en 1997.
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La contre-attaque ne s’est d’ailleurs pas fait attendre. Via leur porte-parole, les Sussex ont dénoncé dès le lendemain la traque des photographes à leur égard. Pour que jamais plus l’histoire ne se répète. Car voilà des années qu’Harry règle ses comptes avec la presse à scandales. Déjà en guerre contre les tabloïds britanniques, le frère du prince William pourrait aujourd’hui être tenté d’attaquer les médias américains pour protéger son intimité et celle de sa famille. Dans cet objectif, il pourrait faire alliance avec son ami George Clooney, dont la femme Amal, avocate des droits de l’homme, a déjà écrit une lettre ouverte après que des photos de leur fille ont été publiées en ligne, souligne le Telegraph.
Séjours à l’hôtel
Seulement cette stratégie pourrait bien aller à l’encontre des plans de Meghan Markle qui a signé en avril avec la très puissante agence WME. Bien que cette dernière semble avoir définitivement tourné le dos aux plateaux de tournage, elle n’a pas l’intention de rester les bras croisés dans son manoir de Montecito. Loin de là. L’ancienne actrice voudrait désormais développer ses activités commerciales et notamment, celles mises en place avec la fondation créée avec son époux, Archewell. Et d’après les informations de Variety, elle devrait continuer son travail pour défendre les causes qui lui tiennent à cœur, notamment «la défense des femmes, des mères et des filles».
Ce faisant, observe le Telegraph, le fait qu’Harry se soit rendu seul au couronnement de son père, le 6 mai à Londres, n’est pas un hasard. L’absence de Meghan Markle à cet événement ô combien historique serait bel et bien liée aux tensions qui secouraient le couple maudit de la monarchie britannique.
Avant leur apparition à New York, la dernière fois que les Sussex avaient été photographiés ensemble en public remontait au 24 avril. Le couple était venu assister à un match de NBA à Los Angeles et avait pris le soin d’éviter de s’embrasser lorsque la «kiss cam», qui filme les couples dans les gradins, s’était braquée sur lui. Certains avaient alors interprété la pudeur de Meghan et Harry, d’ordinaire très tactiles, comme le signe que tout n’allait peut-être pas bien entre eux. Pure spéculation ? Sans doute. Il n’empêche, on a récemment appris dans les pages du Daily Telegraph qu’Harry disposerait d’une chambre réservée à son nom dans une grande chaîne d’hôtels à Montecito (là où il vit avec sa femme et ses deux enfants), où il séjourne parfois seul.
Le cadet de Charles III aurait aussi pour habitude de séjourner dans les bungalows ultra-exclusifs de San Vincente lorsqu’il se rend à Los Angeles, à deux heures de route du manoir qu’il possède à Montecito. «Cela semble être son lieu d’évasion», a déclaré une source du club très sélect de West Hollywood, citée par le Telegraph. Ce lieu servirait à Harry de refuge, lui qu’un proche décrit comme «éreinté» par la parentalité.
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Rôles inversés
Enfin, le malaise des Sussex se renforcerait depuis leur déménagement en Californie. Jusqu’en 2020, c’est en effet Meghan Markle qui avait tout plaqué pour s’installer en Angleterre, loin de sa Californie natale et de Toronto où elle vivait depuis quelques années. Adieu le cinéma, bonjour la royauté. Sauf que la sauce n’a pas pris. Après plusieurs années de débâcle médiatique, elle et Harry ont décidé de tourner le dos à la famille royale pour reprendre leur liberté de l’autre côté de l’Atlantique, aux États-Unis. La tendance s’est inversée et c’est Harry qui a finalement tout quitté. Et désormais, le prince – coupé de sa famille et de nombre de ses amis – «dépend fortement du cercle social de sa femme», lit-on. Loin des siens, isolé, blessé (torturé ?), il travaille à se construire une vie nouvelle. Ses sacrifices porteront-ils leurs fruits ? Ou auront-ils été vains depuis le départ ?
